Fabry club

Plaisante lauréate deux reprises Vincennes, TASMANIE DES FANES a ensuite été disqualifiée au départ. Avec l’autostart, cette mésaventure ne devrait pas se reproduire

Le meeting d’hiver de Vincennes n’est pas encore terminé que les trotteurs prennent déj leurs quartiers de printemps Enghien. Un hippodrome que TASMANIE DES FANES connaît déj pour s’y être produite une fois. Bien que la partenaire de David Ribemont ait surtout été vue sur les longues distances, les parcours de vitesse ne lui ont jamais posé de problème, comme en atteste son succès sur 2200 m en décembre. Irréprochable quand elle n’est pas disqualifiée, elle s’annonce comme une prétendante sérieuse au succès pour sa première participation un quinté.

TOPAZE D’HAUFOR en appel. Comme notre favorite, TOPAZE D’HAUFOR n’a pas répondu aux attentes des parieurs lors de sa dernière sortie. Cependant, cette contre-performance mettait fin une belle série et mieux vaut ne pas la condamner. Elle aussi court son premier quinté, mais elle découvre en revanche la piste.

TENSITA LOVE et TOLLY DU RIAL en embuscade. Bien que la ligne droite soir très longue Enghien, s’élancer en première ligne derrière la voiture autostart est toujours un avantage. TENSITA LOVE et TOLLY DU RIAL devraient en profiter, quoique la première nommée doive gérer son no 1, toujours piège. Néanmoins, sur ses dernières performances et sur ses résultats sur les courtes distances, elle s’annonce incontournable. TOLLY DU RIAL est, quant elle, très confirmée sur le plateau de Soisy et devrait utiliser bon escient son no 6.

TEXANE FREDANO en tête des outsiders. Comme plusieurs des adversaires qu’elle affronte, TEXANE FREDANO reste sur une déconvenue, alors qu’elle partait très jouée. Elle est ferrée cette fois, mais mieux vaut lui laisser une place sur un ticket, surtout si l’on se réfère sa précédente victoire. En revanche, elle n’est pas confirmée sur les tracés réduits.

TROÏKA DE L’ITON et quelques autres. Derrière notre (...)

Actrice, comédienne, danseuse et humoriste, l'Algérienne Biyouna rencontre pour la première fois le public français quand on lui offre le rôle de Meriem dans Le Harem de madame Osmane. Pas loin de quinze ans après, la Ville de Paris rend hommage cette artiste la voix inoubliable.

Ce mercredi 20 février, dans les salons de l'Hôtel de Ville, il y avait du rire, des fleurs, de l'émotion et de grandes embrassades pour honorer Biyouna. À 60 ans, la comédienne reçoit des mains de Bertrand Delanoë la médaille de Vermeil de la Ville de Paris. Une médaille qui vient récompenser des personnalités emblématiques comme tout récemment Leslie Caron, l'idole d'Un Américain Paris, et Juliette Gréco, l'insoumise.

Au côté du maire de Paris, Yamina Benguigui. Avant d'être notre ministre déléguée la Francophonie, qui a récemment oeuvré pour la restauration du patrimoine culturel du Nord du Mali, était une réalisatrice aussi engagée. On lui doit la série Aïcha avec la belle Sofia Essaïdi dans le premier rôle et pour laquelle Yamina a également dirigé Biyouna. La chanteuse Lââm et Bernard Montiel (rencontré sur le tournage d'Aïcha) étaient présents, comme Anne Depetrini. Biyouna est une amie chère au couple que formaient Anne et Ramzy Bédia. Biyouna a donné la réplique Ramzy dans Il reste du jambon ?, le premier film d'Anne. Leur collaboration s'est poursuivie avec Ramzy, qui a mis en scène le premier one-woman show de Biyouna au théâtre Marigny en 2012. C'est dans cette ambiance quasi familiale, fort chaleureuse, que Biyouna a reçu sa médaille.

Née en 1952 Alger, Biyouna commence sa carrière par la danse et la chanson. À l'âge de 19 ans, elle est repérée et joue dans son premier téléfilm, La Grande Maison (1973), adapté du roman de Mohamed Dib, qui l'a rendue célèbre dans toute l'Algérie. Elle ne quitte pas le pays et enchaîne les rôles au cinéma et la télévision. Elle enregistre même un disque puis rencontre en (...)